Eurosport - David Beckham is in tears as he is subbed off in his final football match, where Paris Saint-Germain beat Brest (Reuters)
David Beckham ne pouvait rêver meilleure fin au Paris Saint-Germain. Il n’oubliera jamais sa sortie, brassard autour du bras, chaudes larmes sur les joues. Samedi soir, le Spice Boy s’est retrouvé - malgré lui - principale attraction du match face à Brest (3-1), pour ce qu'il savait être son dernier match en carrière, ce que tout le monde pressentait et qu’il a confirmé après la rencontre. "Oui, c’est bien fini, a-t-il confirmé après le match au micro de BeInsport. C’est le bon moment. Je voulais partir dans la peau d’un champion. Je n’aurais pas voulu me retirer dans un autre club. Ici, c’est spécial."
La soirée qu'il a vécue samedi au Parc des Princes restera à tout jamais mémorable. Pour saluer son immense carrière, Carlo Ancelotti avait décidé de lui confier le brassard de capitaine. L'Anglais, dont le rendement n’a pas été exceptionnel durant ces cinq mois, a retrouvé du souffle l'espace de 81 minutes et sa patte droite magique. Initiateur de l'action menant au premier but d'Ibrahimovic (1-0, 6e), "Becks" a offert à la demi-heure de jeu le deuxième à Matuidi (2-0, 31e) sur un corner brossé dans son style le plus pur. Sa seconde passe décisive en Ligue 1. Le Spice Boy s'est montré - notamment en première période - omniprésent autant sur le plan offensif et que défensif.
"Je suis triste de partir"
C'est finalement à une petite dizaine de minutes de la fin de la rencontre que David Beckham a rendu son tablier. Il a cédé sa place à Ezequiel Lavezzi (81e). Une sortie en larmes. Acclamé par le public du Parc des Princes, ses coéquipiers mais aussi sa famille et ses amis présents en tribunes, "Becks" n'a pu contenir son émotion, tombant même dans les bras de Carlo Ancelotti. "Je me sentais dans cette équipe comme si j'y étais depuis dix ans. Je dois remercier les fans, qui ont été géniaux, mes partenaires et le staff. C'est dur de partir car quelque chose de spécial s'est passé ici. Je suis triste de partir (...) Je souhaite le meilleur à Paris", a-t-il lâché avant de s'offrir un dernier tour d'honneur, main dans la main avec ses enfants et capé avec le drapeau à la croix de Saint-Georges. Un trophée dans les mains. La plus belle sortie possible.
source: Yohan ROBLIN | Eurosport
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